Un peu de géographie : l’île de Camargue

Oui, la Camargue est une île !
Ce n’est pas seulement une expression reprise par maints romanciers ou poètes, mais une réalité géographique. En arrivant près d’Arles, le cours du Rhône se divise en deux bras : le Petit Rhône bifurque vers l’Ouest et le Grand Rhône s’oriente vers l’Est. C’est le delta du Rhône qui forme donc un triangle : l’île de Camargue, cernée d’eau.

La Camargue occupe l’espace compris entre Arles au nord, le bord de mer s’étendant depuis le Grau du Roi à l’ouest, jusqu’à Port-Saint-Louis-du-Rhône, à l’est.

A l’intérieur de ce tracé, délimitant la Camargue dans sa totalité, on distingue deux zones :

- l’espace enserré entre les deux bras du Rhône constitue la Grande Camargue dont le cœur est l’étang de Vaccarès.

- l’espace situé à l’extérieur et à l’Ouest du Petit Rhône (quittant le département des Bouches du Rhône pour celui du Gard) constitue la Petite Camargue.

L’ensemble forme une vaste plaine, progressivement édifiée par les alluvions du Rhône au Nord et les apports de la mer au sud. Sa hauteur ne dépasse pas 4 mètres au dessus du niveau de la mer.


Digue à la mer et phare de Faraman

Camargue : On ignore l’étymologie exacte du nom de cette région. Plusieurs hypothèses : Caii Marii Ager (le champ de Caius Marius, en latin), Ca-mar (champ recouvert d’eau, en dialecte celto ligurien), cara-marca (chère frontière, en langue d’Oc), ou, toujours en langue d’Oc, n’a cap marca (n’a pas de frontière).

Delta du rhone : Deuxième en importance en Méditerranée (après le delta du Nil), le delta du Rhône (embouchure du fleuve le plus puissant de France) couvre 145 000 ha.

Vaccarès : C’est le plus grand étang de Camargue (6500 ha). Il doit son nom aux troupeaux de vaches sauvages qui paissent aux alentours.

Alluvions : Limons, sables, graviers, boues apportés par un cours d’eau.

Texte : Dominique Balaÿ et Francis Balaÿ
Images : Parc Naturel régional de Camargue

La Camargue s'invite au Salon de la biographie de Nîmes du 25 au 27 janvier 2007

Retrouvez les livres Il était une fois Nimes, Il était une fois Montpellier et Il était une fois la Camargue... et bien d'autres encore au Salon de la biographie du 25 au 27 Janvier 2007.
Avec la complicité et le soutien des libraires nimois.



Extrait du dossier de presse :

Plus de 100 auteurs, parmi lesquels …
Le festival de la biographie sera aussi le reflet d'un genre des plus composite qui se décline en presque autant d'écoles et de chapelles que d'auteurs. Il y aura les biographes et les mémorialistes, les autobiographes, les historiens et les grands vulgarisateurs. Parmi eux, notons la présence d'Eve Ruggieri et son admirable Luciano Pavarotti il divo (Michel Lafon) qui ravira ceux qui se désespèrent d'avoir perdu trop tôt cette voix unique. On appréciera la présence du Cardinal Etchegaray, qui fut pendant des années, le ministre des Affaires étrangères du Vatican, vagabond du Christ d'Irak au Liban, pour porter d'inlassables messages de paix au coeur des conflits et qui se livre dans J'ai senti battre le coeur du monde (Fayard) ; ou encore de l'acteur Richard Bohringer, qui avec son Carnet du Sénégal (Flammarion) entreprend de se raconter.

Festival de la biographie au Carré d’Art en entrée libre.
Vendredi 25 janvier de 14h à 19h,
Samedi 26 et Dimanche 27 janvier de 10h à 19h


Renseignements :

Carré d'Art – Musée d'Art Contemporain
16 Place de la Maison Carree
30000 Nîmes
Tel : 04 66 76 35 70

Le père noël s'en mêle !

Malgré des températures polaires, une chaude ambiance autour du stand ...


Un sympathique père noël se joint aux auteurs présents...

Rencontre Signature : noël camarguais d'Aigues-Mortes

Rendez vous : « Il était une fois…l’ île de Camargue»

Rencontre signature avec Dominique Balaÿ à l’occasion du Noël Camarguais d’Aigues-Mortes

Dimanche 16 décembre, dès 14h30, rue de la République (en face de la librairie Catygor), 30220 Aigues-Mortes

Avec la librairie Catygor
(article dans la Gazette de Nîmes, décembre 2007)


+ le programme du Noël Camarguais

http://www.ot-aiguesmortes.fr/FR/Festivites.htm




Un article du Midi Libre : "Dominique Balaÿ conte la Camargue des gens d'ici"



Midi Libre, édition du Dimanche 30 septembre 2007

Ce qu'a voulu l'auteur -qui dans une autre vie fut professeur d'histoire - c'est avant tout transmettre. « J'ai dédié ce livre à mes enfants parce que j'espère qu'ils pour­ront voir la Camargue telle que moi je l'ai vue. » Et mê­me si le livre plutôt consen­suel ne s'en fait pas l'écho, la Camargue est un pays difficile et compliqué. Dominique Balaÿ a donc fait le choix de travailler avec une double mé­thode.

L'enthousiasme d'abord. Ce­lui de la rencontre avec les ha­bitants, les scientifiques, pres­que un travail d'enquête... « J'y suis allé et je leur ai dit : "Racontez-moi votre Ca­margue" "Dites-moi comment vous y vivez". Et tout le mon­de nous a ouvert les portes. » La recherche ensuite. Domini­que Balaÿ s'est aussi penché sur les cinq mètres linéaires "sujet Camargue" que compte Carré d'art. « La vraie diffi­culté c'est qu'il n'y a pas d'ouvrage central de référen­ce, mais des auteurs comme Pierre Dupuy, Denys Colomb de Daunant ou Mistral m'ont offert une ap­proche du territoire. » Après un an et demi de travail : six mois d'enquête, six mois de recherche et six mois de ré­daction le manuscrit final a vu le jour. « Comme toujours j'ai trop écrit mais toutes les personnes à qui j'ai fait reli­re mon texte ont trouvé que c'était un livre rigoureux, conforme à la réalité du mo­ment... », précise l'auteur.

Outre l'écriture une large place a été faite à l'iconogra­phie comme en témoignent les illustrations de Jean Cubaud ou les photographies de Jean Roché. Le livre à destina­tion des enfants et des adultes a déjà reçu un très bon ac­cueil auprès du public. «Je n'ai que de bons retours et souvent ce sont les grands-mè­res qui achètent le livre pour leurs petits-enfants », com­mente encore Dominique Balaÿ qui à l'occasion de ce travail avoue n'avoir fait que des bonnes rencontres.

Loin du côté réducteur de grands espaces peuplés de chevaux et de taureaux. « Comme quoi les Camarguais ne sont pas aussi épineux qu'on veut bien le dire du moment qu'on est animé d'une démarche humble. » Et pour finir Domi­nique Balaÿ s'est découvert de véritables racines en Camargue

Un de ses petits-neveux Théophile a une grand-mère qui était la cousine de... Fanfonne Guillerme. Alors soit le monde est petit, soit il est diffi­cile de croire au hasard...

Véronique Bennouar-Bonacchi



Le livre dans la ville...un clin d'oeil à la Une de la gazette

Repéré par un lecteur, le livre dans la vitrine de la librairie Teissier et à la une de la gazette de Nîmes du 20 septembre.
Et en sus, un peu de militantisme pour la cause du vélo à Nîmes...



Aigues Mortes : Une porte ouverte sur le Levant

Aigues Mortes est entrée et reste dans l'histoire grâce à son héritage médiéval. Mais son histoire ne s’arrête pourtant pas là. D’autres événements vont la marquer de leur empreinte. La guerre de cent ans d’abord où la cité fut le théâtre d’affrontements sanglants entre Armagnacs et Bourguignons (factions ennemies, les premiers tenant de la maison de France, en lutte contre les anglais, alliés des seconds). Investie par les Armagnacs, reprise par les Bourguignons, ces derniers y furent massacrés en si grand nombre en 1421 qu’ils sont jetés dans une tour – dite depuis la tour des Bourguignons – et salés pour éviter la putréfaction ! Plus tard, les guerres de religion y laisseront de sinistres traces, lorsque la ville, place forte protestante, subira les persécutions déclenchées par la révocation de l’Edit de Nantes en 1685 sous Louis XIV. Emprisonnés dans les tours de l’enceinte, les protestants y attendront leur déportation hors du Royaume. La tour de Constance servira de geôle au chef camisard Abraham Mazel qui parviendra cependant à s’enfuir…Marie Durand, elle, y restera pendant 38 ans, jusqu’en 1768 !

Chateaubriand, Mérimée, Maurice Barrès, ont parmi beaucoup d’autres écrivains et artistes aimé Aigues-Mortes. Sans doute ont-ils admiré la ville comme le fait le visiteur d’aujourd’hui en flânant depuis la tour de Constance (ci contre) vers les remparts et la place Saint Louis. L’accès à la tour de Constance se fait par l’ancien hôtel du gouverneur et par un pont dormant. La tour date de Saint Louis. Elle est donc antérieure aux remparts. Avec ses 32 mètres de haut, et ses murailles épaisses, elle semble défier le temps. On pénètre au rez-de-chaussée par la salle des gardes conçue pour résister aux assauts extérieurs et dominée par une coursière pratiquée sous la voûte, 11 mètres au dessus, d’où il était possible aux archers de décocher leur volée de flèches sur l’assaillant qui aurait réussi à pénétrer au rez-de-chaussée. Un escalier permet d’accéder à cette coursière avant de continuer vers la salle haute des chevaliers. Au sommet de la tour se dresse une tourelle qui servait de phare et aussi de poste de surveillance des embarcations assujetties (déjà) à une taxe de circulation. Le fisc veillait ! Sur la terrasse, la vue s’étend magnifique, depuis la mer jusqu’à Nîmes et les Cévennes.

Les remparts forment un quadrilatère qui s’étend sur 1634 mètres et comporte 10 portes fortifiées et 5 tours. Ils sont construits en pierre calcaire de Beaucaire et des beaux.

Le front ouest relie la tour de constance à la tour des Bourguignons et s’ouvre en son milieu par la porte des Remblais. Le front sud délimite l’espace où s’amarraient jadis les galères : d’où le nom de ses portes : Marine, Arsenal, Galion, organeau (anneau de fer servant à amarrer les navires). La porte des moulins demeure le témoignage d’une activité depuis longtemps disparue.

Le front Est est pourvu de deux tours. La tour Poudrière et la tour de Villeneuve – et de deux portes : la porte de la Reine, ainsi appelée en souvenir d’Anne d’Autriche, épouse de louis XIII, venue assiéger la ville protestante en 1622 ; la porte des Cordeliers, proche de l’ancien couvent fondé par saint Louis au bénéfice des moines de cet ordre.

Le front nord est défendu par deux tours : la tour de la Mèche (une mèche servant à allumer des armes à feu y était tenue prête en cas d’attaque) et la tour du Sel. Deux portes y sont également édifiées : la porte Saint Antoine et la porte de la Gardette. Cette dernière est la porte principale de la ville.

La place Saint Louis (ci contre) occupe le centre autour duquel s’est édifiée la ville. L’église Notre dame des Sablons y fut consacrée au culte en 1248. Simple église paroissiale à l’origine, elle acquit le statut de collégiale après la sécularisation de l’abbaye de Psalmody. Elle a été remaniée au 17ème et 18ème et restaurée en 1964. La place accueille la statue du fondateur de la ville, œuvre du sculpteur James Pradier, inaugurée en 1849.

A proximité se trouvent les chapelles des Pénitents gris et des pénitents blancs. Ces deux confréries – que l’on désignerait aujourd’hui par le terme d’association caritative – ont vu le jour à partir du 15ème pour suppléer à la disparition des Cordeliers, ordre pour lequel Saint louis avait initialement fondé un couvent. Premiers venus, les pénitents gris, ainsi nommés à cause du froc gris dont ils étaient vêtus donnèrent naissance à une nouvelle confrérie, les pénitents blancs qui remplissaient les mêmes fonctions (assistance aux malades et aux nécessiteux). Chacune des deux confréries avait son lieu de culte. Les bâtiments qui subsistent sont le résultat des restructurations et des restaurations rendues nécessaires par les destructions des guerres de religion et de la période révolutionnaire.

Coursière : couloir.
Froc : sorte de robe serrée à la taille. Les pénitents portaient également une cagoule.

Texte : Dominique Balaÿ et Francis Balaÿ
Images : Baptiste Rossi Logo Wikimedia Commons fichiers provenant de Wikimedia Commons

Plan de la cité médiévale d'Aigues Mortes. Issu du Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, par Eugène Viollet-Le-Duc, 1856.

Manduel fête la bouvine et les livres ...





Merci à la médiathèque de Manduel et à la librairie Teissier pour
l'organisation de cette rencontre qui a permis aux lecteurs de trouver
leur bonheur...

"Il était une fois l'île de Camargue" à la signature


Edition de UZEGE, NIMES

Lundi 20 Août 2007


"Il était une fois l'île de Camargue" à la signature
Dimanche 26 août prochain, dans le cadre des festivités de Manduel, la librairie Teissier, rue Régale à Nîmes, organise une rencontre dédicace autour du livre Il était une fois l'île de Camargue. Le co-auteur de cet ouvrage paru en mai 2007 aux éditions Falaises, Dominique Balaÿ, sera présent. Il dédicacera cet ouvrage illustré aux bons soins de Jean Cubaud.

Le Carré des Livres à Manduel, 26 août

Prochain rendez vous organisé par la médiathèque de Manduel et la librairie Teissier : le Carré des Livres se déroulera le dimanche 26 aout à Manduel dans le centre ville à l'occasion de la fête votive.

Vous pourrez y rencontrer Dominique Balaÿ pour une dédicace du livre "Il était une fois l'ïle de Camargue".

"Tout ou presque sur la Camargue..."



"Tout, ou presque, sur la Camargue...pour donner envie
aux jeunes lecteurs d'aller visiter musées, espaces naturels
préservés, sites... et s'imprégner de ce petit bout de terre à préserver."
Midi Loisirs, vendredi 17 août

Quelques planches en couleur de Jean Cubaud...


Gardians "arribant" les taureaux


Le pont à bateaux romain à Arles


Grèves à Salin-de-Giraud en 1936


Partie de chasse dans les roselières


La cabane de gardian




La Camargue et le le Réveil du Midi...



Le réveil du Midi, semaine du 10 au 16 août

Marseille s'intéresse de près à la Camargue....


Marseille l'hebdo, semaine du 27 juin au 4 juillet
"[Il était une fois l'île de Camargue]
Histoire mouvementée, riche, complexe, que Dominique et Francis Balaÿ arpentent avec clarté."
Gilles Rof


Les crayonnés de Jean Cubaud


La tour Saint Louis et le péage du sel.



Pillage des riches domaines agricoles le long du Rhône par les sarrasins.



Louis IX, et le port d'embarquement d'Aigues Mortes.


Pélerinage gitan aux Saintes Marie de la Mer.


Retour d'un pique-nique aux champs.




Napoléon III lors de la crue exceptionnelle de 1850.


La bête du Vaccarès, dans le roman de Joseph d'Arbaud.


Le foin donné aux bêtes ("arriber").


Les grandes grèves de 1936 à Salin de Giraud.

La rencontre imaginaire entre Buffalo Bill et le marquis Folco de Baroncelli.

Une course sous les remparts d'Aigues Mortes.


Scène de chasse dans les roselières.


Le départ du Gardian.


Les moines défricheurs de l'abbaye de psalmodi.


Les moines de Psalmodi (variante).


Déjeuner en famille au mas.

Coup de projecteur sur la librairie l'Eau Vive, à Nîmes


L'Eau Vive, librairie jeunesse qui se situe rue Régale à Nîmes, est à l'initiative de nombreux événements pour permettre aux livres de rencontrer les lecteurs.
Sylvie Rey et Christine Bertignac, les deux animatrices de la librairie, ont aimé et soutiennent "Il était une fois l'ïle de camargue". Un grand merci à elles !
Un portrait à lire dans la Gazette de Nîmes, semaine du 28 juin au 5 juillet.

Lecture d'été : "il était une fois l'île de Camargue"


Gard magazine, Eté 2007

"[Il était une fois l'île de Camargue] est écrit pour des enfants [...],
mais présente aussi une mine d'informations pour leurs parents,
guidés par des textes clairs de Dominique et Francis Balaÿ
et les illustrations de Jean Cubaud"
Pascale Ferroul, Gard Magazine

Avis de beau temps sur le Festival Entre terre et Mer ...

Merci à la librairie l'Eau Vive (rue Régale à Nîmes) pour son invitation à participer au Festival Entre terre et Mer qui a fortifié le gout de la lecture du public et a donné, avec un soleil très présent et la vue sur les bateaux de la marina de Port Camargue, un avant gout de vacances aux écrivains et illustrateurs participants...



La formule des ateliers d'enfants a été très appréciée...